lundi 28 septembre 2009

28.09.2009



La première fois que je suis allée à Paris j'avais cinq ans, et c'était un peu grâce à Cendrillon. J'avais reçu le 25 décembre 1991 ma première cassette vidéo racontant les mésaventures de la souillon et son ascension fulgurante. A la fin du film, un court-métrage annonçait l'ouverture prochaine du parc « eurodisney ». Ma mère et ma tante étaient tombées sous le charme du slogan «bientôt,  le rêve devient réalité » alors que j'étais plus sous celui du prince.

Un an plus tard, on débarquait à Paris. Je portais un manteau en fausse fourrure blanche; ma mère avait le même, et notre charmant binôme découvrait la tour Eiffel. Après un tour de bateau mouche, avoir vu la Joconde et allumé un cierge à Notre Dame, nous avions atterri chez les cow-boys. J'étais dégoutée, nous séjournions dans l'hôtel le plus bon marché du parc Disney, avec une déco country qui n'avait rien de magique. De plus, pas l'ombre d'une mascotte de Minnie ou Mickey comme l'avais promis la publicité. Ma mère m'expliquait alors que le privilège de déjeuner en compagnie des créatures Disney était réservé aux enfants de riches qui dormaient dans le plus bel hôtel-et portaient des manteaux en fourrure véritable. Heureusement, le lendemain, je croisais les mascottes dans le parc, ma mère me prenait en photo et j'oubliais cette injustice.

17 ans plus tard, je me dis qu'il pourrait être sympa de revenir à Disneyland. Mais j'ai peur d'être déçue. Le château de la belle au bois dormant m'avait semblé immense, j'avais eu peur dans le manoir hanté, des pirates, lorsqu'on était entrés dans la gueule de la baleine Pinnochio et lorsque nous avions survolé Londres by night avec Peter Pan.

On avait même vu un film 3D avec Mickael Jackson. Ca doit toujours faire un tabac.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire