vendredi 14 mai 2010

13.05.2010


Un jeudi. Ferié. Le ciel est gris. Hier soir je suis rentrée de Copenhague, fatiguée. Je suis allée au lit à 10h30.
Je me gave de chocolats achetés à l'aéroport pour dépenser les couronnes danoises qui me restaient. Pourtant, c'est un mal de dents qui a faillit gâcher mon séjour. Depuis que je suis rentrée, je ne sens presque plus rien mais je pense que la fatigue du voyage n'arrangeait rien.

J'ai mangé des pâtes aux épinards, c'est tout ce que j'ai chez moi. Ma colocataire Camille regardait distraitement un film avec Tom Cruise dans le salon. Etna n'avait plus rien à boire ni à manger.

Il faut que je fasse développer mes photos, je n'ai toujours pas celles de Budapest non plus.

Je garde une impression positive de mon voyage de promo même si suivre un groupe est extrêmement difficile pour moi. Comme on avançait lentement, je m'échappais pour aller voir plus loin et prendre des photos loin des sentiers battus. Puis je finissais toujours par retrouver « les autres ».

Dès notre arrivée, nous avons traversé la mer sur un pont suspendu entre le Danemark et la Suède depuis lequel on voyait des éoliennes off shore. Nous avons visité la ville de Malmo. Loin du coeur historique, un urbaniste nous a fait visiter un quartier expérimental. Ce qui m'a frappé c'est la place des fenêtres. Les gens ne cherchent pas à se cacher derrière des rideaux mais au contraire font de leur intérieur une sorte de vitrine (Ikea). Ceci est associé à une autre culture : alors que nous sommes curieux, les scandinaves ne regardent pas ce qui se passe chez leurs voisins. J'ai noté qu'il y avait pas mal de chandeliers, d'orchidées et de chevaux en bois dans les maisons.

Les jours suivants, nous avons visité les nouvelles expériences architecturales et urbanistiques, commentées par des pros. J'étais frustrée de ne pas voir le coeur historique, alors le soir je partais me balader pour prendre des photos.

Les vélos sont rois à Copenhague, c'est impressionnant de voir que la majorité des gens se déplace de cette façon. Les gens ne les attachent même pas avec un anti-vol la plupart du temps. J'imagine que le vélo est un produit tellement répandu qu'il n'y a aucun intérêt à le voler.

Les gens ne traversent pas lorsque le feu piéton est rouge (même s'il n'y ni voiture ni vélo en vue) : j'ai considéré cette manie comme une grosse perte de temps. Les gens se lèvent tôt, finissent de travailler tôt, mangent vers 18h30 et à 20h, il n'y a plus personne dans les bars, tout le monde au lit! J'ai trouvé ce mode de vie un peu morose...D'autant plus qu'en ce moment les jours sont très longs.

La statue de la petite sirène, attraction majeure de la ville n'était même pas là; elle est partie à Shangai pour quelques mois.

Photo: moi à Christiania, communauté hippie, anarchiste, indépendante, underground.

1 commentaire:

  1. A Rio les rares cyclistes kamikases roulent sur les trottoirs ou à contre courant, les voitures passent au rouge et les piétons traversent n'importe où et n'importe quand. J'espère qu'un jour tu viendras te faire écraser avec moi... ça nous fera un bon souvenir.

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