lundi 26 juillet 2010

24.07.2010


Les vacances. Le train s'éloigne de Paris. Depuis ma place en première, je peux voir les immeubles, la banlieue, les enfants qui jouent. Ca me rappelle cette chanson d'Oxmo : "voir la mer à 20 ans, c'est 19 étés de galère".

Les vacances. Je n'en attendais pas tant. Des congés sans solde... Une fois de plus je sais que la méritocratie est une notion à laquelle seuls les plus naïfs s'accrochent.

Deux semaines sans Paris, sans cette chaleur suivie d'orages qui font remonter l'odeur du bitume. Gamine, je connaissais plus celle de l'herbe fraîchement coupée, de l'eau javelisée de la piscine, et de la cuisine de maman.

Une césure. Un instant de pause. On appelle ça un soupir en musique.

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