
La vie est plutôt belle.
Je vais aller m'acheter des chaussures d'été (chères) chez Minelli.
Demain, je vais voir l'expo Kitano à la Fondation Cartier. Il n'y aura que du beau monde : ma copine Perrine que je vais héberger quelques jours, et en guest stars les jumelles Audrey et Delphine (cette dernière débarque de Londres pour le week-end).
Mercredi, c'est Sandra qui fait son retour du Brésil pour un mois. Il me tarde de la voir et l'accueillir à l'aéroport!
Evènement marquant de cette semaine : la soirée sur laquelle je travaille depuis le début de mon stage a eu lieu. Des types de l'éolien remerciaient leurs partenaires à travers cette soirée. Tout s'est bien passé. Nous étions sur les toits de la Cité de l'architecture, depuis la terrasse on dominait Paris. De l'autre côté de la Seine, la tour Eiffel, les Invalides, les tours de Notre Dame et des toits ardoises à perte de vue.
Hier soir, j'étais épuisée, courbaturée mais fière de notre succès. C'est la première fois que notre agence organisait un tel événement. C'était une première pour la chef de projet et moi. Dès le début de l'après-midi nous étions sur le pont pour nous assurer du bon déroulement des livraisons. Tout allait bien jusqu'à ce qu'on rencontre le prestataire à qui nous louions du mobilier. Le type était en retard, lent, au téléphone, bloquait la circulation, ne nous aidait quasiment pas. Pour faciliter les choses, notre salle était au sixième étage et il fallait utiliser deux ascenseurs différents pour y accéder. Du coup, j'ai vraiment travaillé comme un homme, monté et installé les meubles. Heureusement, les autres prestataires faisaient leur boulot. Les techniciens s'activaient, les maîtres d'hôtel préparaient leurs verrines, le régisseur était là pour veiller au grain.
J'avais juste le temps de me repoudrer et me métamorphoser, arborant une tenue de cocktail et des talons bien trop hauts.
19h, les premier invités débarquaient. Des hôtesses étaient là pour les accueillir et des conférenciers leur faisaient visiter les galeries. A la fin de leur parcours initiatique ils entraient dans la salle où un mime qu'ils avaient confondu avec une statue les surprenait. Pour se remettre de tout ça, une petite coupe de champagne, une bouffée d'air au bar à oxygène, un coup d'oeil sur la terrasse. Plus tard dans la soirée, un souffleur de bulle fit son apparition. Derrière un paravent, j'aidais une danseuse à gonfler la bulle géante dans laquelle elle allait déambuler.
En un rien de temps, la soirée était déjà finie.
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