
Alors c'est l'été, ça y est. Quelque part au milieu de la mer, mes parents sont sur un ferry. Les futurs bacheliers (ou pas) boivent des bières en bord de Seine en jouant du Kurt Cobain. Et moi, je daigne enfin porter des chaussures ouvertes (pour l'instant c'était « ah non, il fait trop froid ici, vous comprenez, je suis une fille du sud, 26° minimum avant d'exhiber un orteil »).
Lundi, on a fêté la musique. J'étais avec mes colocataires et des amis à elles qui viennent pour la plupart d'HEC. Certains ont des noms composés mais sont néanmoins fort sympathiques. J'ai trouvé que l'ambiance est arrivée tardivement et ça m'a surpris de voir qu'à 20h, la fête n'avait pas encore commencé et que les gens étaient encore sobres. Après avoir parcouru les ruelles du quartier St Michel, après beaucoup de groupes rock garage nous sommes enfin tombés sur une perle : une fille avec sa guitare qui chantait à merveille. Avec Camille, nous avons perdu les autres. Du coup, on est allées danser dans une rue transformée en dance floor géant. Les gens étaient compactés et on se serait crues à Ibiza. Nous avons fini avec un groupe de musique brésilienne avant de rentrer dans une rame de métro surchauffée qui nous confirmait que nous étions bien en été.
Mercredi, j'ai dîné avec Jimmy.
Hier, c'était soirée cocktail avec mes collègues. Pour l'occasion, j'ai inventé un cocktail de ma composition que j'ai nommé le « silly Melody ». C'était sympathique. Notre infographiste qui vient d'avoir un bébé nous l'a présenté. Il s'appelle Siméon. La fille de Jennifer qui travaille à l'accueil était aussi là. Elle s'appelle Maëlle, portait des ailes de papillon et distribuait des chips.
Aujourd'hui, nous étions blasés. Cette semaine était notre dernière semaine « ensemble ». Notre groupe ayant racheté une société de relations presse, ils vont prendre notre bureau (le plus beau de l'immeuble). Notre agence ne sera plus réunie mais dispersée dans deux bureaux d'un autre standing. Du coup, nous sommes dégoutés que notre équipe soit éclatée. Mais la hiérarchie, lors d'un discours politiquement correct nous a dit qu'ainsi nous pourrions distiller notre esprit développement durable dans l'ensemble du bâtiment et du groupe...Ouais.
Dimanche, je vais aux Solidays. Ca va être cool.
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