
Il s'en passe des choses. Tellement de nouveautés que j'ai l'impression que ma vie est du concentré d'existence.
Dimanche, j'ai flâné et suis allée au Louvre (gratuitement). Il y a plus de monde autour de la momie égyptienne qu'autour de Mona Lisa. J'ai vu un japonais avec un masque anti-grippe A.
Lundi, hier donc, j'ai fait ma rentrée des classes. On a eu une réunion formelle. Comme on est une petite promotion (32 personnes – dont 16 seulement dans ma spécialité développement durable), tout le monde semble se connaître. Du coup, la « nouvelle » que je suis, a été assaillie de questions. De plus, mon accent sudiste leur semblait bien exotique : « d'où tu viens, pourquoi tu fais de l'aménagement si tu faisais de la science politique avant? ». Leur curiosité a donc été un moyen de faire connaissance.
Il pleuvait et j'ai rencontré une fille aux cheveux bleus qui doit s'abriter si elle ne veut pas perdre sa couleur.
Je suis mes congénères qui me montrent les bons plans (sandwichs pas cher de l'UNEF), la bibliothèque...J'ai vu un vieux foyer étudiant tout pourri, comme on en faisait au Mirail. Ca me rendrait presque nostalgique!
Hier après-midi, les profs ont eu l'idée de nous amener sur les terrains qu'il faudra qu'on réaménage. Visiblement, l'organisation de Nanterre en matière de sorties laisse à désirer. Nous avons tourné en bus dans les banlieues désaffectées de Paris de 13h30 à 19h pour aller voir des espaces en friche (dû à l'abandon du projet de l'A87) sur lesquels nous devrons monter des projets.
Pour le moment, tous les cours n'ont pas commencé donc j'ai du temps libre. Aujourd'hui j'ai eu mon premier « cours magistral » qui n'était pas difficile. Hier j'ai eu un peu peur quand tout le monde s'est présenté, les autres ont des formations d'architectes, paysagistes, ou ont suivi la formation d'urbanisme en première année de master. Enfin, au moins, j'aurais toujours l'anglais pour remonter mes notes...
A la sortie de la fac il y a un bouquiniste. Et un gars qui vend des T-shirts avec des slogans militants (Nanterre pas tes rêves).
Ce soir, j'ai une soirée entre toulousains exilés à Paris. A croire que tous les chemins mènent ici.
Aujourd'hui, je fête un anniversaire: il y a un an, je m'envolais pour Londres.
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