jeudi 15 octobre 2009

15.10.2009


Demain ma soeur arrive. Un bon week-end en perspective donc.

Si je fais le bilan de ma situation universitaire: je trouve les gens peu intéressés par ce qu'ils font, le niveau pas ultra élevé (un point tu la quittes). Je me la joue première de la classe en anglais (il faut dire que leur niveau est déplorable) – la prof ressemble à un travesti mais est sympa. Quand j'emprunte à la bibliothèque des livres, mes camarades semblent surpris et intrigués. Les géographes ne lisent donc pas, sont nuls en anglais, s'en foutent un peu, semblent faire un master car c'est dans l'ordre des choses et ça fait plaisir aux parents. Je pose des questions en cours, c'est pas mon genre mais j'essaie de remonter le niveau par respect pour la prof quand je vois à quel point les autres ne sont pas passionnés. Du coup, ils pensent que je suis super intelligente...Endosser ce rôle de leader me plaît bien j'avoue.

Hier soir je suis allée dans un petit pub pour fêter l'obtention du master d'Ophélie. Ses amis étaient là, tous des toulousains. A Paris, on constate bien des phénomènes de cloisonnement. Le communautarisme ne se limite pas à la frontière Français-étrangers. On trouve des sous catégories selon les régions de France. C'est vrai que comme ça c'est plus simple quand on est un groupe de toulousains, personne ne fait de remarques sur notre accent et les gars supportent tous la même équipe de rugby. Mais bon, je préfère tout de même le multiculturalisme (un point tu la quittes).

La ville est très belle, je ne peux pas dire le contraire, mais je ne retrouve pas le dynamisme londonien et l'atmosphère british me manque (un point tu la quittes). Je trouve la beauté de Paris statique, comme s'il en avait toujours été ainsi et qu'il en serait toujours de même. Un peu comme une jolie fille ennuyeuse mais à qui on ne pourrait pas vraiment reprocher son côté coincé et hautain à cause de son immense charme.

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