
Rentrée à la maison pour le week-end de Pâques. Comme d'habitude, cet environnement trop calme pour être vrai semble être un autre monde. On est loin de l'agitation de ma vie parisienne...
Le rythme du stage s'est calmé, je maîtrise mieux les demandes de nos clients. Je pense que dans 6 mois, je serai plus qu'opérationelle. Tout le monde aime son boulot à l'agence et ça fait plaisir.
J'ai pris le train de nuit hier soir depuis Montparnasse. Je le sentais mal: wagon bondé, bébé juste devant moi (qui n'a pas bronché en fin de compte), annonces intempestives (« notre départ est retardé suite au malaise d'un passager » ou « venez vous éclater dans la voiture 4 où vous trouverez un bar à cocktail animé par DJ Linda »). Je voulais juste dormir. Pour se parer de la lumière aveuglante, mon voisin avait noué son écharpe autour de son crâne afin de se bander les yeux. Je ne sais pas pourquoi, mais dans ce genre de situation où l'on manque d'espace pour étendre ses jambes, où l'on ne peut appuyer sa tête nulle part, on reste tout de même persuadé qu'on va finir par trouver LA position confortable propice au sommeil. Finalement, après 2h de lutte, de tentatives, on finit par tomber de fatigue, la tête ballante et les jambes recroquevillées.
Pour me remettre de cette nuit, je me suis fait faire le massage que maman m'avait offert à Noël. Je me sens revivre (ou presque: manquent quelques heures de sommeil).
Je pensais avoir le soleil, mais il fait gris. Je deviens comme tous ces parisiens vivant dans le mythe qu'il fait toujours beau dans le sud.
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