lundi 26 avril 2010

26.04.2010


Ce matin je n'avais vraiment pas envie de me lever. C'est dur le lundi. Puis comme je suis bien dans ma nouvelle chambre, c'est encore plus dur de s'extraire du lit...

Hier je me suis baladée dans Paris avec Audrey. Nous avons d'abord visité le Panthéon où reposent les grand Hommes – Marie Curie est la seule femme, pour la parité il faudra repasser. Dans la crypte qui fait peur on trouve: le coeur de Gambetta, Hugo, Zola, Voltaire, Rousseau... Bizarre cette reconnaissance de la patrie. Je me demande si entrer au Panthéon va devenir aussi banal que la légion d'honneur et deviendra accessible à Johnny et aux miss France. En plus il reste plein de place dans la crypte...

On s'est promenées vers Jussieu, St Germain. J'ai découvert les Arènes de Lutèce. A la place des gladiateurs on trouve aujourd'hui quelques sudistes qui jouent à la pétanque, des gamins de toutes les origines qui ne rechignent pas à faire partie de la même équipe et des top models sur les bancs. Après avoir descendue la rue Mouffetard, on a fait une halte à la mosquée de Paris pour un thé à la menthe dans une cour paradisiaque bondée de monde, une odeur de chicha planait dans l'air. On a continué notre périple le long des quais de Seine, passant devant les bouquinistes. A Châtelet, j'ai enfin pris le métro pour rentrer.

Ce soir, j'ai trouvé une carte postale du Brésil dans ma boite à lettres, avec une plage de sable fin.
Après le boulot, j'ai pris un verre (8€20 le demi dans le quartier) avec mes collègues et un ex employé qui va partir au Brésil dans un mois. Il prend des cours de Portugais intensif. Lui aussi nous enverra sûrement des cartes postales.

J'ai vu les photos du mariage à Pascale. Je repense à cette photo où on devait avoir à peine 2 ans et on jouait aux cubes en culottes courtes mode été 1989. Puis il y a la série de photos de classe allant de nos portraits de gamines espiègles à l'âge ingrat du collège. Des fois, je me demande si je vis dans un monde parallèle, je me demande si je ne suis pas « intégrée » au microcosme dans lequel j'ai pourtant grandi. En tous cas, je n'étais pas invitée. Ca m'indiffère mais ne me rajeuni pas après réflexion. Des cents lignes copiées et des séances à genoux sur les cailloux imposées par son père, Pascale a du garder des séquelles, des rancoeurs. Tout ça parce qu'elle n'était pas la meilleure en classe. C'était moi.

(Il y a 24 ans: Tchernobyl)

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