
Tous les matins, je remonte les champs Elysées, ou je les redescends, tout dépend du point de vu. L'atmosphère est assez business à cette heure là et les gens tentent d'accélérer le pas pour arriver au travail à l'heure. Pas si évident lorsqu'on est engoncé dans un costume ou qu'on porte des talons haut (et qu'en plus les pavés sont humides).
Le soir, la population est plus variée. La business class fatiguée par cette journée doit slalomer entre des touristes Espagnols, Japonais ou bien Suédois qui prennent la pose devant l'arc de triomphe. Bizarre de se dire que certains sont en voyage, d'autres ne verront Paris qu'en carte postale, et que pour vous c'est juste le quotidien.
Nouveau quotidien. Nouveaux réflexes. Au début on cherche son chemin dans les couloirs du métro pour ne pas se tromper de ligne ou de direction, puis avec le temps, on passe au mode automatique sans même y penser. Puis vous remarquez que ce type qui fait la manche avec un gobelet vert tous les matins est toujours assis sur la même marche. Jusqu'au jour où il fait juste partie du paysage.
Hier, des chinois (au moins 6) se sont installés à côté de moi dans le métro. Je me suis dit que ce n'était pas des mythes et que l'invasion avait bel et bien commencée. Une des chinoises m'a montré un guide touristique incompréhensible mais avec une photo du Louvre. Elle demandait la direction mais ne parlait ni français ni anglais. J'ai vaguement montré sur une carte de métro le chemin à prendre mais je sortais à l'arrêt suivant et n'ai pas pu m'attarder. Je me demande s'ils ont fini par trouver et s'ils ont fait une photo de Mona Lisa.
Aujourd'hui, il y avait deux touristes français sur la plage de Copacabana en train de photographier les vagues anormalement fortes de ces derniers jours de déluge. Je me suis dit qu'ils avaient mal choisi leur moment pour visiter Rio, à moins d'aimer la boue, la pluie, la boue, les déchets, la boue et les agressions... Dommage.
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