
La ville est peuplée de touristes. A midi, lorsqu'on cherche à acheter à manger, seuls les Chinois sont ouverts. Tous les parisiens ont déserté. Je les déteste puis je suis en train de perdre mon bronzage. Les rames de métro sont sous peuplées, les bureaux à moitié vides. Point positif, le boss n'est pas là et je peux arriver après 9h30 et repartir avant 18h sans scrupule (en bossant mon mémoire et consultant viedemerde.com entre deux).
J'ai commencé la lecture d'un livre intitulé "L'Open Space m'a tueR" qui dresse un portrait cynique du monde de l'entreprise. Pour l'instant, j'aime particulièrement la chapitre sur "l'économie de la stagiaire" : "Dans sa dernière propale, elle est vendue comme chef de projet sans bien sûr préciser qu'elle est stagiaire. Charlotte se donne à fond dans son boulot car elle espère être recrutée. [...] Fin de stage, Charlotte a droit à un petit entretien rapide pour lui dire que tout le monde a été très content de son travail et de son implication, mais qu'il n'y a pas de budget pour la recruter. [...] Le business modèle de nombreuses boites repose sur un turn over de stagiaires. Une agence de pub a même mis une annonce : 'cherche une stagiaire senior'".
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