mercredi 30 juin 2010

29.06.2010


Il fait chaud et je songe à investir dans un éventail. Heureusement, j'ai un jardin qui m'offre un îlot de fraicheur le soir...

Aujourd'hui, c'était le début des soldes. Je suis passée au centre commercial de la Défense, c'était de la folie. Une telle affluence pour bénéficier d'un -30%... Je préfère encore faire mon shopping sur le net. De plus, je n'ai pas trouvé les chaussures que je cherchais mais du vernis à ongles à 1€.

A l'agence, on fait des cartons. Ce soir, je suis rentrée avec plein d'objets qui étaient destinés à aller à la poubelle mais que j'ai voulu récupérer même si je n'en ai pas l'utilité : une cannette de boisson énergisante avec une kalachnikov dessus, des ciseaux roses Barbie que le boss ne jugeait pas assez professionnels, un vieux téléphone portable Sagem, des filtres à cigarette et un écran de Macintosh...

Aujourd'hui, le boss m'a demandé « si on t'embauchait, tu te donnerais quelle valeur? ». J'ai retourné la question « Si vous m'embauchiez, vous me donneriez quelle valeur? ». De toutes façons, je sais qu'il n'est pas en mesure de recruter mais bon, j'ai dit « 3000€, ça me paraît bien ». Des fois, dans la vie il ne faut pas seulement travailler plus pour gagner plus, mais demander plus pour obtenir moins (en anticipant le moins, cette soustraction, mieux vaut mettre la barre assez haute).

Hier, je suis allée chercher un panier de légumes dans une AMAP (Association de Maintien de l'Agriculture Paysanne) où les urbains peuvent s'abonner et venir chercher pour 10€ par semaine une sélection de légumes de saison et produits en Ile de France. Pour tout l'été j'ai racheté les paniers d'une fille qui a déménagé. C'est mon geste développement durable en plus.

Demain, je revois Charlène qui est aussi à Paris en ce moment (j'ai découvert ça); cela fait plusieurs années qu'on ne s'est pas vues.

Ce week-end, direction l'Ariège pour l'anniversaire à Christine. Traverser la France me fatigue des fois, j'aimerais avoir le don de téléportation.

vendredi 25 juin 2010

25.06.2010



Alors c'est l'été, ça y est. Quelque part au milieu de la mer, mes parents sont sur un ferry. Les futurs bacheliers (ou pas) boivent des bières en bord de Seine en jouant du Kurt Cobain. Et moi, je daigne enfin porter des chaussures ouvertes (pour l'instant c'était « ah non, il fait trop froid ici, vous comprenez, je suis une fille du sud, 26° minimum avant d'exhiber un orteil »).

Lundi, on a fêté la musique. J'étais avec mes colocataires et des amis à elles qui viennent pour la plupart d'HEC. Certains ont des noms composés mais sont néanmoins fort sympathiques. J'ai trouvé que l'ambiance est arrivée tardivement et ça m'a surpris de voir qu'à 20h, la fête n'avait pas encore commencé et que les gens étaient encore sobres. Après avoir parcouru les ruelles du quartier St Michel, après beaucoup de groupes rock garage nous sommes enfin tombés sur une perle : une fille avec sa guitare qui chantait à merveille. Avec Camille, nous avons perdu les autres. Du coup, on est allées danser dans une rue transformée en dance floor géant. Les gens étaient compactés et on se serait crues à Ibiza. Nous avons fini avec un groupe de musique brésilienne avant de rentrer dans une rame de métro surchauffée qui nous confirmait que nous étions bien en été.

Mercredi, j'ai dîné avec Jimmy.

Hier, c'était soirée cocktail avec mes collègues. Pour l'occasion, j'ai inventé un cocktail de ma composition que j'ai nommé le « silly Melody ». C'était sympathique. Notre infographiste qui vient d'avoir un bébé nous l'a présenté. Il s'appelle Siméon. La fille de Jennifer qui travaille à l'accueil était aussi là. Elle s'appelle Maëlle, portait des ailes de papillon et distribuait des chips.

Aujourd'hui, nous étions blasés. Cette semaine était notre dernière semaine « ensemble ». Notre groupe ayant racheté une société de relations presse, ils vont prendre notre bureau (le plus beau de l'immeuble). Notre agence ne sera plus réunie mais dispersée dans deux bureaux d'un autre standing. Du coup, nous sommes dégoutés que notre équipe soit éclatée. Mais la hiérarchie, lors d'un discours politiquement correct nous a dit qu'ainsi nous pourrions distiller notre esprit développement durable dans l'ensemble du bâtiment et du groupe...Ouais.

Dimanche, je vais aux Solidays. Ca va être cool.

dimanche 20 juin 2010

20.06.2010


Ceci est le dernier post du printemps.
Car au cas où vous ne l'auriez pas noté, demain, c'est l'été, la fête de la musique et les 85 ans de mamie (la mienne).

Il paraît que c'est la fête des pères mais il doit regarder Brésil-Côte d'Ivoire. Ce qui expliquerait pourquoi personne ne répond au téléphone. Supporter silencieuse, mes ongles d'orteils sont ornés de drapeaux brésiliens. Je dois cette création à Sandra qui a investi dans un kit de vernis à ongles aux couleurs du drapeau « ordre et progrès ».

Hier, j'ai effectué mon baptême de vélib'. Avec Sandra, nous suivions son frère Arnaud qui dispose d'une grande expérience en matière de conduite de vélos dans Paris. Je trouve qu'il faut être motivé et kamikaze pour se déplacer en vélo.
1- Réserver son vélib' n'est pas simple et il faut avoir au moins 150€ sur son compte pour la caution au cas où.
2- Il faut trouver un vélo en bon état.
3- Il faut arriver à manier la bête qui pèse autant qu'un scooter.
4- Une fois en scelle, ça se complique, il n'y a pas beaucoup de pistes cyclables et on doit rouler sur les couloirs de bus.
5- Les gens ne sont pas attentifs.
6- On respire la pollution à plein poumons.
7- Pour ne pas mettre en péril sa sécurité, mieux vaut ne pas trop regarder le paysage.
8- On est obligé de griller les feux rouges si on veux survivre.
9- Il est impossible de traverser Paris en 30 minutes (gratuitement donc, au delà, c'est 1€ par heure).
10- Pour retrouver une borne avec de la place et pouvoir garer son vélo, c'est la merde.

Tout ça pour dire que ma tardive découverte du vélib' ne m'a pas vraiment séduite même si j'ai bien aimé faire du vélo car ça faisait longtemps.

J'ai vu une expo sur le Tao au Grand Palais et ça m'a zénifié.

Le soir, nous avons mangé dans une crêperie à la butte aux cailles.

Aujourd'hui, j'ai vu « When you're strange », un documentaire sur les Doors. J'ai beaucoup aimé. On y apprend beaucoup sur le contexte d'émergence du groupe, la personnalité des membres (et en particulier ce bon vieux Jim) et des détails anecdotiques croustillants.

Demain, c'est la fête de la musique et il est plus que probable que de nombreux groupes jouent encore « Come on baby light my fire ». Comme quoi, on peut être immortel.

jeudi 17 juin 2010

17.06.2010


Lundi, c'est l'été. Pour une fois, lundi ne sera donc pas si pourri.

Je porte de havaianas aux pieds, importées de Rio. J'ai aussi un serre tête Brazil à porter les jours de match de foot.

Hier, je suis allée chercher Sandra à l'aéroport. De retour de Rio elle était en plein jet lag et subissait les conséquences du changement de climat (« t'as pas une veste à me prêter? Et une écharpe? »). Nous sommes allées chez son frère pour nous délester des bagages. Nous avons bu de la vraie Capirinha faite avec des produits de là-bas puis dégusté (en les notant selon nos préférences) un assortiment de desserts brésiliens.
Comme le temps était plutôt dégagé, nous sommes allées dans un parc dont j'ignorais l'existence : Seaux.

Cet après-midi je suis allée au salon des énergies renouvelables. Je croyais que c'était porte de Vincennes mais en fait c'était porte de Versailles donc j'ai du traverser la ville deux fois. Niveau panneaux solaires, les Allemands font de la résistance alors que les Chinois gèrent leur business en laissant trainer avec négligence leurs cartes de visite. Certains buvaient du champagne, d'autres de l'eau. On évalue facilement le chiffre d'affaire d'une entreprise au faste déployé (ou pas) durant les salons...

J'ai réservé mon billet de train pour rentrer à Toulouse la dernière semaine de juillet. Pour cela j'ai utilisé le bon d'achat gracieusement offert pat IDTGV suite au fiasco de la dernière fois (le pétage de câble littéral). Et ça m'a bien fait plaisir de ne presque rien payer.

lundi 14 juin 2010

samedi 12 juin 2010

12.06.2010


La vie est plutôt belle.
Je vais aller m'acheter des chaussures d'été (chères) chez Minelli.

Demain, je vais voir l'expo Kitano à la Fondation Cartier. Il n'y aura que du beau monde : ma copine Perrine que je vais héberger quelques jours, et en guest stars les jumelles Audrey et Delphine (cette dernière débarque de Londres pour le week-end).

Mercredi, c'est Sandra qui fait son retour du Brésil pour un mois. Il me tarde de la voir et l'accueillir à l'aéroport!

Evènement marquant de cette semaine : la soirée sur laquelle je travaille depuis le début de mon stage a eu lieu. Des types de l'éolien remerciaient leurs partenaires à travers cette soirée. Tout s'est bien passé. Nous étions sur les toits de la Cité de l'architecture, depuis la terrasse on dominait Paris. De l'autre côté de la Seine, la tour Eiffel, les Invalides, les tours de Notre Dame et des toits ardoises à perte de vue.

Hier soir, j'étais épuisée, courbaturée mais fière de notre succès. C'est la première fois que notre agence organisait un tel événement. C'était une première pour la chef de projet et moi. Dès le début de l'après-midi nous étions sur le pont pour nous assurer du bon déroulement des livraisons. Tout allait bien jusqu'à ce qu'on rencontre le prestataire à qui nous louions du mobilier. Le type était en retard, lent, au téléphone, bloquait la circulation, ne nous aidait quasiment pas. Pour faciliter les choses, notre salle était au sixième étage et il fallait utiliser deux ascenseurs différents pour y accéder. Du coup, j'ai vraiment travaillé comme un homme, monté et installé les meubles. Heureusement, les autres prestataires faisaient leur boulot. Les techniciens s'activaient, les maîtres d'hôtel préparaient leurs verrines, le régisseur était là pour veiller au grain.

J'avais juste le temps de me repoudrer et me métamorphoser, arborant une tenue de cocktail et des talons bien trop hauts.

19h, les premier invités débarquaient. Des hôtesses étaient là pour les accueillir et des conférenciers leur faisaient visiter les galeries. A la fin de leur parcours initiatique ils entraient dans la salle où un mime qu'ils avaient confondu avec une statue les surprenait. Pour se remettre de tout ça, une petite coupe de champagne, une bouffée d'air au bar à oxygène, un coup d'oeil sur la terrasse. Plus tard dans la soirée, un souffleur de bulle fit son apparition. Derrière un paravent, j'aidais une danseuse à gonfler la bulle géante dans laquelle elle allait déambuler.

En un rien de temps, la soirée était déjà finie.

dimanche 6 juin 2010

06.06.2010


Dimanche soir. J'écoute Beethoven.

J'ai passé l'après-midi à lire des mangas rares avec ma colocataire Camille au « café manga ». C'était une découverte sympa. Plus particulièrement quand des fruits géants ont débarqué. Une fraise brandissait un sabre. Un gamin jouant à un un jeu vidéo japonais lui a rétorqué « Ramène pas ta fraise! ». Une tomate a embrassé un client. Le melon a pété son cable, est monté sur un fauteuil et a voulu entamer une bataille de coussins. Un verre de jus de fruit s'est renversé sur un mec avec un T-shirt The Beatles. C'était le coup de grâce. Tous les fruits et légumes sont alors partis.
Hier soir, je suis sortie dans un restaurant aveyronnais et boire un verre avec Mary et son copain qui étaient à Paris pour le week-end.

Vendredi soir, c'était la fête à la maison. La voisine qui était prévenue, toujours la même, est venue nous soûler pour qu'on baisse le son. Il paraît que les flics sont venus, j'ai raté ça.

Jeudi soir, j'étais au bord du canal St Martin.

Cette semaine s'annonce plus chargée. Jeudi soir aura lieu la soirée à la Cité de l'architecture sur laquelle je travaille depuis le début de mon stage. Il nous reste encore plein de choses à régler, et à 100 000€ la soirée, notre client attend de nous un truc carré.