samedi 25 septembre 2010

25.09.2010


Non mais c'est quoi ce délire. C'est l'automne pour de vrai alors que nous n'avons eu ni d'été ni de printemps. L'arnaque.

Les temps sont durs. Entre les menaces d'attentats dans les transports en commun et ce violeur en cavale depuis jeudi : 1 point tu la quittes.

Heureusement, dans la liste des choses positives : jeudi nous avons fait une soirée de fin de stage chez mon collègue Benjamin (qui a un chat roux de 7kgs ressemblant à un tigre domestique). C'était bien et nous (les 3 stagiaires) avons eu une smart box qui nous permettra de faire du rafting, du saut à l'élastique ou d'autres trucs extrêmes et des bouquins second degré (du style « comment trouver le job de ses rêves »). 1 point tu l'aimes.

Niveau bloguesque, les temps sont durs aussi et en particulier en Arabie Saoudite.
Dans le monde de la pub, le panda, espèce menacée, semble prendre sa revanche. Idem pour l'ours brun.

(Maman, si tu lis ce post, l'intérêt de la chose est de cliquer sur les liens).

Ce soir, je vais voir un film qui sera probablement daubesque : « Mange, prie, aime » mais je trouve qu'en début d'automne et fin de stage ça tombe à pic.

PS : sur la photo, c'est Roméo.

samedi 18 septembre 2010

18.09.2010


Premières candidatures à des boulot et premier râteau. Ca arrive à tout le monde...

Aujourd'hui, je suis allée à la Poste (ce qui constitue une aventure en soi). Levée 11h30, 11h45 prise de conscience : le bureau ferme à midi. Sprint dans la rue. Personnel vêtu du nouvel uniforme avec "bienvenue" dans le dos; mais j'ai surpris la postière pester entre ses dents "pfff, elle est chiante" (pas à mon sujet). La poste a développé le libre service sauf que pas mal de gens ne maîtrisent pas la chose et sollicitent le personnel pour savoir comment fonctionne la machine à tout faire. Bienvenue dans le monde technocratique jaune et bleu. Publicité mensongère : "récupérez ou envoyez un colis en 5 minutes". 5 minutes à partir du moment où tu as enfin atteint le guichet oui. On m'a demandé une pièce d'identité mais en fait, le mec des colis n'avait pas marqué mon nom, juste Elodie. La postière n'a pas kiffé : "je sais pas qui il nous ont mis aux colis, mais il aime les prénoms celui-là!". En tous cas, ça m'a un peu donné l'impression d'aller chercher un cadeau de Noël. Du coup, grâce à mon disque dur externe flambant neuf, je vais pouvoir télécharger à tout va (et combler mes journées de chômeuse en matant des séries). Puis, j'ai décidé de me mettre aux photos numériques aussi.

Aujourd'hui, c'était aussi les journées du patrimoine. J'ai vu la Ste Chapelle en vrai, réalisation d'un vieux fantasme que je trainais depuis ce cours d'Histoire des arts en Licence. Après un tour à la Conciergerie et Notre Dame, j'ai goûté ma première glace Berthillon (pain d'épice et chocolat blanc). Je pense qu'après ce baptême berthillonais, je peux me considérer comme parisienne. Par hasard, en me baladant sur les quais de Seine je suis tombée sur un marché vendant des produits du Sud Ouest. Parmi les exposants, j'ai reconnu deux producteurs bien de chez moi. Il y avait une distribution gratuite de pommes et de raisin et les radins qui venaient de se ruiner en foie gras faisaient la queue pour grapiller quelques grappes. Pathétique.

vendredi 17 septembre 2010

17.09.2010


Voilà c'est fini.

Hier, j'ai soutenu mon mémoire. C'était une soutenance collective – autrement dit une sorte de débat - , mais aussi un prétexte pour se retrouver une dernière fois.

Certaines personnes sont parties espionner dans le bureau des profs mais aucun n'a été capable de me rapporter ma note. Ce qui me permet de supposer qu'elle n'était ni catastrophique ni excellente.

La conclusion de cette année s'est cristallisée autour de Monique (responsable de notre Master qui n'était jamais là mais toujours à L.A) : "Merci madame, cette année nous avons particulièrement apprécié vos chaussures". C'est dire si on a appris.

"Urbanistes pour quoi? Urbanistes pour qui?" nous a demandé P. F., histoire de nous mettre une dernière fois face à nos responsabilités.

Juste pour mémo : Nanterre pas tes rêves!

17.09.2010


Mettez une pièce dans un juke box et laissez vous porter par la musique. Mettez une pièce dans un parcmètre et...créez un microcosme insolite.

Aujourd'hui, c'est Parking day. Depuis 2005, le collectif américain Rebar invite les citoyens à se réaproprier l'espace urbain. "Less spaces for cars, more spaces for people" clamait l'un des fondateurs californien. Ce soir, les green drinks -rencontre mensuelle des acteurs du développement durable- ont marqué une étape du parcours de ces designers, paysagistes, artistes, urbanistes, militants, humanistes (appelez-les comme vous voudrez) dans Paris.

Débarquant sur des vélos tractant des arbres, les membres de Rebar ont expliqué leur projet. Aux states, mettre de l'argent dans un parcmètre vous donne le droit d'utiliser cet espace comme bon vous semble. Plutôt qu'installer une tente ou une table d'échec (ou y garer une voiture), ils ont eu l'idée d'utiliser les places de parking pour créer de mini espaces verts éphémères. Le but était de dénoncer le manque d'espaces verts à San Francisco, lieux de diversité et biodiversité.

J'avoue avoir été surprise que le concept vienne des USA. Et quand j'expliquais à JB (à prononcer Jaybi) que j'étais contente de voir que même les Américains se souciaient du développement durable et de la qualité de vie, il plaisantait : "my hummer is parked just at the corner".

dimanche 12 septembre 2010

12.09.2010


Vendredi soir je suis allée à la fête de l'Huma. C'était à la Courneuve. Déjà, arrivée à la station de métro, impossible de prendre une navette allant jusqu'au festival. Trop de monde attendait et nous avons préféré faire le trajet à pieds. J'ai ainsi pu avoir un apperçu du quartier : coiffeurs pour cheveux afro, épiciers pakistanais, voirie pourrie, poubelles brûlées et les nuisances du périphériques. Le cadre parfait pour un rassemblement de communistes. Tentes sur le dos, dreadlocks au vent et treillis kakis. Du vrai festivalier comme on en voit dans le sud (rien à voir avec les parigots bien aprétés de Solidays ou Rock en Seine).

Niveau concerts, j'ai vu Raggasonic, The Prodigy et Caravan Palace (ils étaient particulièrement excellents en live). Sinon, l'ambiance était sympa, inimitable même. Manèges de oufs, stands militants où l'on pouvait se ravitaller en bière à bas prix et spécialités de toutes les régions, de tous les pays. On a écouté plein de petits concerts de gens inconnus et c'était bien aussi.

Au retour, nous nous sommes perdues dans le parc départemental de la Courneuve. Il n'y avait pas de lumière et nous étions seulement munies d'une lampe dynamo. Nous cherchions un des multiples parkings. Plein de gens erraient, perdus. "Vous savez où se trouve le parking Montjoie? - Alors là... Je veux dire, si tu m'avais demandé un truc sur l'Indre-et-Loire, encore peut-être que j'aurais pu te répondre. Mais là, non.". On était pas aidées non plus. Point positif, on était dans les bois et ça faisait plaisir de presque pouvoir voir les étoiles. Nous avons fini par trouver le bon chemin menant à notre voiture.

Le lendemain, j'y suis retournée. Je suis tombée sur une conférence critiquant les grands patrons. Rien d'original. Au village du livre, parmi les nombreux auteurs présents pour une séance de dédicaces j'ai vu Charb. Parmi les stands les plus sympas : celui du melon de Montcuq (inimitable) et celui de Montauban (en face de la grande scène en plus).

Ma première fête de l'Huma ne sera sûrement pas la dernière.