mercredi 28 juillet 2010

Crap at my parents' house



Je pensais être la seule.

Mais il semblerait que beaucoup de parents sont trop sentimentaux, trop bordéliques ou bien matérialistes.

Quand je rentre chez mes parents, je tente de refaire un peu la déco, histoire de la rendre plus présentable, pour mettre un peu d'ordre. Puis je dissimule les éléments vraiment trop mauvais goût.

Je ne suis pas la seule.

lundi 26 juillet 2010

26.07.2010


A la maison. Rien ne change. Maman entasse des trucs inutiles que je me fais un plaisir de jeter. Mamie dort dans ma chambre et culpabilise. Marlène pèle de l'ail (pourquoi pas). Papa recycle les trucs que je jette.

Hier, on a fêté les 80 ans de mamie, les 1 an de Manon, les 53 ans de Maguy. Enfin, c'est l'anniversaire DE tout le monde. Jeudi, c'était mes 23 ans et 6 mois.

Je me demande si dans 15 jours je me souviendrai du code d'accès de mon ordinateur. Ce n'est pas moi qui l'ai choisi et ça ressemble vaguement à ygh55Ft8. Il parait que si l'on arrive à oublier ça, alors on a vraiment décroché durant les vacances.

Hier soir, j'ai regardé pour la énième fois l'Auberge Espagnole. Je vais à Barcelone bientôt, puis c'est un film dont je ne me lasse pas. Il m'a aussi inspirée quelques fois et donné des envies d'évasion.

J'ai regardé mes albums photos, les bouquins que j'ai ici et que j'aimerais bien rapporter à Paris.

Vendredi soir, je suis allée à un concert à l'Hôtel de ville de Paris. Arno : (avec un accent belge et une attitude à la gainsbarre) "Mesdemoiselles et messieurs, maintenant, on va jouer une autre chanson". OK. C'était bien, même si le public était un peu bizarre.

24.07.2010


Les vacances. Le train s'éloigne de Paris. Depuis ma place en première, je peux voir les immeubles, la banlieue, les enfants qui jouent. Ca me rappelle cette chanson d'Oxmo : "voir la mer à 20 ans, c'est 19 étés de galère".

Les vacances. Je n'en attendais pas tant. Des congés sans solde... Une fois de plus je sais que la méritocratie est une notion à laquelle seuls les plus naïfs s'accrochent.

Deux semaines sans Paris, sans cette chaleur suivie d'orages qui font remonter l'odeur du bitume. Gamine, je connaissais plus celle de l'herbe fraîchement coupée, de l'eau javelisée de la piscine, et de la cuisine de maman.

Une césure. Un instant de pause. On appelle ça un soupir en musique.

mercredi 21 juillet 2010

Faites un geste


Je voudrais que chaque personne qui lit cette phrase laisse un commentaire. Même neutre. Surtout neutre.

Je ne vous demande pas votre avis. Je me lance seulement dans les statistiques.

Merci!

En échange, je vous offre ça (excellent pour procrastiner au travail).

mardi 20 juillet 2010

20.07.2010


J'ai du mal à imaginer que le mois de juillet et déjà quasiment fini. Ici, il faut chaud mais je n'ai pas vraiment l'impression que c'est l'été. Certes, des hordes de touristes ont envahi les Champs Elysées et se prélassent en terrasse alors que les parisiens ont déserté la ville. Dans notre nouveau petit bureau du troisième qui donne sur la cour il fait lourd. Il n'y a pas d'air et nous avons chacun un ventilateur perso. Les plantes ont besoin d'être arrosées quotidiennement. Même le ficus. Il était tellement moche que j'ai eu l'idée de l'habiller en découpant tous les jours (depuis notre déménagement) dans du papier de couleur une feuille. Au dos, je note le mot du jour, une pensée positive, quelque chose de significatif pour nous.
Sur le rebord de la fenêtre, trône une mini éolienne fonctionnant à l'énergie solaire (il fallait y penser!). Chez nous, c'est le palais du gadget développement durable...

Hier soir, il y a eut une « soirée groupe » où « tout le monde » était invité. C'est à dire, pas uniquement notre agence mais la cinquantaine de personne bossant pour le même boss. En voyant tout le monde réuni dans la cour je me suis dit que notre société faisait vraiment 8ème (arrondissement). Claudia, une infographiste brésilienne était en charge de la confection des Caipirinha. Je suis rentrée tard chez moi. A la fin, il ne restait que les plus débauchés.

Sur le chemin du retour avec Géraldine qui bosse avec moi nous avons rencontré un Américain qui s'est mis à nous parler avec son accent pas possible. Il pensait qu'on était soeurs jumelles. Sous prétexte que nous sommes toutes les deux grandes, brunes, frisées et avec des lunettes, certaines personnes nous confondent...

dimanche 18 juillet 2010

18.07.2010


Hier soir, j'ai vu Amandine qui était avec moi au lycée. Elle passe l'été à Paris. Charlène était là aussi; c'est sûrement la dernière fois que je la vois avant son départ à Miami pour un an. On est allées au bord du canal St Martin, c'est une valeur sûre.

Aujourd'hui, j'ai vu une des meilleures expositions que j'aie visité : ville et BD à la cité de l'architecture et du patrimoine. Ca m'a tout particulièrement fait plaisir d'y revenir, la dernière fois que j'avais mis les pieds dans ce musée, j'y organisais une soirée. Là, j'étais en mode spectatrice.

Face aux planches exposées, j'ai compris le sens de mes voyages, de mon attirance pour l'urbanisme et l'architecture : je suis fascinée par les villes. Plus particulièrement les mégalopoles. Je reconnaissais les bâtiments crayonnés de Paris, New-York, Londres ou Berlin. Il ne me manque plus que Tokyo pour être vraiment calée en la matière.

mercredi 14 juillet 2010

Dédicaces


Spéciale dédicace à ma grand-mère qui ne me lit pas mais vient de fêter ses 80 ans.

Spéciale dédicace à Sandra, ma plus fidèle lectrice qui lira ces lignes depuis le Brésil.

Spéciale dédicace à Alice qui ne doit pas voir le droit de me lire en Chine.

14.07.2010


14 juillet, il pleut des cordes. Heureusement qu'on a annulé la garden party, ça aurait été foireux de toutes manières. La cave est un peu inondée et je me demande si ça continue, comment ils vont bien pouvoir tirer LE feu d'artifice.

Hier soir, depuis la fenêtre du deuxième étage, on voyait deux feux et on entendait un troisième au loin. Bienvenue dans le 92, département richissime où les contribuables savent où passe leur fric. Il faisait bon et on utilisait le barbecue pour la première fois de la saison.

Ce matin, les verres vides étaient remplis de pluie et les chaises en bois du salon complètement trempées. Sous ce paysage d'après-fête triste, qui aurait envie de sortir?

samedi 10 juillet 2010

10.07.2010


Hier, je suis allée chercher Andrine à la gare de Lyon. A cause d'un incendie, des trains avaient 3h de retard à l'arrivée, d'autres étant donc en retard au départ. En période de vacances, c'était la merde. En attendant Andrine, je lisais « Jusque là, tout allait bien » de Stéphane Guillon. J'étais donc en bonne compagnie.

Suite aux retrouvailles, nous sommes allées chez moi. Et cet instant sur lequel j'avais fantasmé durant ce long et pénible vendredi était enfin arrivé : je buvais du rosé dans mon jardin, profitant de la fraîcheur, en compagnie d'Andrine et Charlène, et c'était le début du week-end. Quand on ne voit pas des amis de longue date pendant une longue période, finalement, rien ne change.

Aujourd'hui, je me suis « forcée » à aller faire les soldes pour renouveler quelques éléments de ma garde robe. Puis j'ai retrouvé mes copines du master (Marlène, Aude et Manon). Nous avons mangé un burger un sirotant des milk shake dans un décor de cafétéria des années 50. C'était plutôt cool. Dans la rue, nous avons aperçu une de nos profs, avec Manon nous l'avons évitée alors qu'Aude et Marlène faisaient un détour pour la croiser à l'angle de la rue et faire comme si elles tombaient sur elle par hasard.
Il faisait beau et dans les bars il y aurait sûrement une télé diffusant le match de foot. Nous sommes donc allées sur les quais de Seine. Derrière nous, des bateaux mouches passaient sans cesse et expliquaient l'histoire de Notre Dame dans toutes les langues. Sur le toit d'un bateau, un couple célébrait son mariage et tout le long du fleuve et sur les ponts les gens les acclamaient.

Demain, dimanche, jour de la sortie culturelle. Ce sera l'exposition Willy Ronis avec Linda et Laura.

mercredi 7 juillet 2010

07.07.2010


Le temps passe vite. On perd de vue certaines personnes durant des mois, des années, une décennie parfois (valable pour les plus de 10 ans). Puis soudain, tout le monde refait surface. Charlène avec qui j'ai pris un verre dans le Marais, Andrine qui arrive ce vendredi à Paris pour l'enterrement de vie de jeune fille à sa cousine. Sandra rentrée du Brésil et qui va faire une halte dans la capitale, regarder le feu d'artifice du 14 juillet puis s'envoler à nouveau. Christine qui a fêté ses 25 ans face à la montagne, au milieu de nulle part.

Cet été, je pars à Barcelone. L'endroit que tous les Toulousains ont visité. Sauf moi. J'imagine que ce n'était pas assez exotique alors que je vivais dans le Sud.

Et sinon, pourquoi se priver de garden party cette année?

Pour montrer au peuple que la haut, au sommet de la hiérarchie on connait aussi le sens du mot « sacrifice ». Mais pendant ce temps, les mirages s'entrainent et me déconcentrent alors que je travaille. Des drapeaux tricolores ont été suspendus le long des champs Elysées et les feux piétons retirés du milieu de la route pour ouvrir la voie aux chars d'assaut.
On devrait complètement supprimer le défilé si on voulait générer de réelles économies.
Mais que serait-on sans parade et feux d'artifices? Sans tambours et galons?
Encore une fois la preuve qu' « un roi sans divertissement est un homme plein de misère ».