dimanche 29 août 2010

29.08.2010


La fin de l'été. Pour moi, ça fait déjà un moment qu'elle a sonné. Un dimanche, lever tard, après-midi et un thé anglais sans lait dans une tasse I love Barcelona. Je bois de la nostalgie. Il faut que je me mette activement à rédiger ce mémoire que je rends dans ... une semaine.

La fin approche. Géraldine, une de mes co-stagiaire est partie vendredi. C'est la fin du pouvoir des trois. Nous sommes allées boire un verre à la Cordonnerie et par hasard, Claudio était là. J'ai alors envie de dire « Paris n'est pas si immense et impersonnel » mais la vrai raison serait plutôt que ce bar sert les pintes les moins chères de Paris – à ma connaissance. Je songe d'ailleurs à un futur concept de blog, celui-ci arrivant à expiration vu que je vis à Paris depuis presque un an et que le regard que je porte sur les choses ne s'étonne plus de grand chose.

Hier, je suis allée à Rock en Seine. C'était tellement bien que j'ai l'impression que j'ai juste fait un rêve musical où les meilleurs groupes se sont enchaînés : Stereophonics, Two door cinema club, The queens of the stone age, LCD soundsystem, et Massive Attack, la cerise sur le gâteau.

Ca faisait un moment : 1 point Tu l'aimes.

dimanche 22 août 2010

samedi 14 août 2010

14.08.2010


Parce qu'il y a une vie après les vacances : le guide de Paris au mois d'août.

Hier soir, je suis allée écouter Tricky place de l'hôtel de ville avec une vieille bande du lycée : Linda, Amandine et Alex rentré de Berlin. Puis nous avons fini sur le sable de Paris plage qui a été acheminé là par voie fluviale.

Ce soir, cinéma en plein air à la Villette.

L'instant mélomane : Ich bin die Elodie (track 4).

mercredi 11 août 2010

11.08.2010


La ville est peuplée de touristes. A midi, lorsqu'on cherche à acheter à manger, seuls les Chinois sont ouverts. Tous les parisiens ont déserté. Je les déteste puis je suis en train de perdre mon bronzage. Les rames de métro sont sous peuplées, les bureaux à moitié vides. Point positif, le boss n'est pas là et je peux arriver après 9h30 et repartir avant 18h sans scrupule (en bossant mon mémoire et consultant viedemerde.com entre deux).

J'ai commencé la lecture d'un livre intitulé "L'Open Space m'a tueR" qui dresse un portrait cynique du monde de l'entreprise. Pour l'instant, j'aime particulièrement la chapitre sur "l'économie de la stagiaire" : "Dans sa dernière propale, elle est vendue comme chef de projet sans bien sûr préciser qu'elle est stagiaire. Charlotte se donne à fond dans son boulot car elle espère être recrutée. [...] Fin de stage, Charlotte a droit à un petit entretien rapide pour lui dire que tout le monde a été très content de son travail et de son implication, mais qu'il n'y a pas de budget pour la recruter. [...] Le business modèle de nombreuses boites repose sur un turn over de stagiaires. Une agence de pub a même mis une annonce : 'cherche une stagiaire senior'".

08.08.2010


Dans le RER à Paris. Et c'est reparti. Des Roumains jouent l'Habanera.
Cette fin de vacances a faillit avoir un goût encore plus amer : mon sac a disparu, j'ai rempli un formulaire, j'étais dégoutée. Mais heureusement, alors que j'attendais le RER j'ai reçu un appel disant qu'ils l'avaient retrouvé. J'ai du retraverser l'aéroport.

Pour notre dernière matinée nous nous sommes baladées dans les ruelles pisseuses où les ménagères passent la serpillère et étendent leurs torchons.

Sur les Ramblas, nous avons vu un homme totalement nu qui déambulait avec un grand naturel au milieu de la foule.

Il fait chaud dans cette rame. Heureusement, j'ai acheté un éventail à la sauvette.

07.08.2010



De retour de la plage nous sommes allées manger une paëlla en bord de mer. Après avoir acheté des cannettes de bière cheap nous nous sommes installées sur la plage. Il y avait un attroupement autour d'un concert – et pas mal de types portant la nuque longue dans le lot. Du genre à écouter Manu Chao. La marijuana fait partie de la fiesta et partout on peut sentir les effluves des joints. Des artistes avaient réalisé des sculptures éphémères en sable. Les jeunes s'adonnaient aux joies du botellon à la lueur d'un torche.

De retour à l'auberge j'ai voulu chopper l'ascenseur au vol en sautant dedans mais le détecteur fonctionnant mal, la porte s'est refermée sur moi et m'a envoyé valser contre les miroirs de l'ascenseur. Des Anglais qui se trouvaient autour ont été choqués de mon entrée à la Chuck Norris : "Oh my god!!! Are you OK?". C'était impressionnant mais je n'ai rien.

Ce matin, nous sommes allées au Palau de la Musica où nous avons étudié le comportement du touriste de façon individuelle et en groupe.
1-Vêtements : le touriste porte généralement des baskets ou des claquettes à scratch. Or, comme il se déplace en car touristique, ce manque de goût n'est pas justifié. Les Japonais se distinguent par leur goût cette saison ci pour les coloris vert pomme et les tennis multicolores.
2-L'attitude : le touriste, face au guide, manifeste son attention durant la visite. Soit physiquement en hochant la tête pour approuver, soit en s'exprimant : "Aaah, d'accord", soit en riant ou bien en posant des questions qu'il juge pertinentes. Les informations chiffrées (prix, surface, années, capacité, poids...) retiennent particulièrement son attention et constitueront à son retour une occasion de déballer sa science lorsqu'il racontera son séjour. Nous avons par exemple retenu que la coupole de verre renversé du palais de la musique fait une tonne (stupéfaction des touristes) et est unique au monde (air admiratif).

Après notre visite culturelle nous avons fait les soldes. Les Espagnols affectionnent particulièrement la marque Desigual. Pour notre part, nous sommes plus axées sur la nourriture : les Oreo banadas nous comblent de joie.

Notre séjour s'achevant, nous savourons l'atmosphère bigarrée de la plage de la Barceloneta.

Lorsque les Espagnols s'adressent à nous, instinctivement nous ne répondons pas toujours de façon appropriée : "Quieres ir al bano?" => "No sé" ou "Quieres tomar el bus?" => "Valé".

Dans le barrio gothique, les touristes n'apprécient pas les secrets architecturaux et ne lèvent pas la tête pour admirer les gargouilles, preuve de leur ignorance.

mardi 10 août 2010

04.08.2010


Sur la plage encore. Cette fois, Alex est avec nous, il nous accompagné dans nos aventures. Nous avons commencé par gravir Montjuïc à pied. Depuis le haut de la colline, nous dominions la ville. Nous avons avalé un sandwich avant de nous promener dans des jardins peuplés de statues de nus et de lauriers.

Direction la fondation Miro retraçant l'oeuvre de l'artiste; Alex n'a pas trop aimé ces délires surréalistes. Avec Perrine, nous nous moquions de sa manie de prendre des photos tout le temps tel un japonais. Nous sommes passés à côté du musée de Catalogne qui est énorme et magnifique. Le dôme gris rosé surplombe la ville. En bas, se trouvait une fontaine monumentale. Non de loin, les arènes étaient en travaux.

Nous avons terminé au pueblo espagnol qui reconstitue différentes façades de monuments typiques des différentes régions espagnoles. Là-bas, nous avons aussi vu des souffleurs de verre à l'oeuvre.

Epuisés par ces visites, nous avons sauté dans un taxi pour atterrir à la plage.
Ce matin, nous avons aussi vu la place Real et le marché de la Boqueria. Les fruits semblaient trop parfaits pour être vrais. Alex a acheté un jus de fruit frais sur un des étalages arc en ciel.

03.08.2010


17h30

Nous nous dorons sur la plage de San Sebastian, non loin de la Barceloneta. Toutes les 5 minutes, des gens nous proposent des sangrias, massages, mojitos ou des paréos. A notre droite, l'Hôtel Vela en forme d'aileron de requin ou de voile. On y dort en ayant l'impression d'être en mer.

Hier soir, nous nous sommes endormies alors que les autres sortaient. Perrine a loué une couverture, elle avait froid à cause de la clim. Alex, le Canadien, était toujours fiévreux.

Nous voulions visiter la casa Milà mais l'afflut de touristes nous a dissuadé. Nous sommes alors allées au Parc Guell qui était tout aussi blindé de touristes. Un guitariste incompris jouait au milieu des pins. Sur les cactus, des gens avaient gravé leurs noms. Nous nous sommes assises sur le banc en mosaïque de Gaudi pour une photo souvenir.

L'après-midi, nous avons visité le jardin de la Citadelle. Il y avait un arc de triomphe, des lauriers et un lac pour canoter. Nous avons longé le port pour atterrir sur cette plage oppressante. On ne cesse de nous proposer des soirées, des lunettes de soleil, des faux tatouages et de la bière.

01h:

Rentrées d'une virée dans Barcelone by night. Nous avons marché tout droit depuis l'auberge. Théoriquement, nous aurions dû arriver sur la front de mer mais nous avons atterri au niveau de l'arc de triomphe que nous avions déjà vu en journée...Au moins, la balade aura été agréable. Dans les ruelles pavées pleines de charme, la visite n'aura pas été parasitée par la présence de Français. Du coup, nous n'avons pas vu la place Royale mais ça nous apprendra à ne pas suivre la foule des Ramblas.

De retour de la plage, nous avons longé la bord de mer jusqu'à une place où Christophe Colomb pointe du doigt les Indes – ou les USA, au choix.

Si l'on souhaite sortir, à l'auberge nous ne manquons pas de propositions. Entre ça et les rabatteurs à la plage, on ne peut pas dire qu'on ne nous pousse pas à faire la fiesta.

En observant les autochtones au fil de nos balades nous avons remarqué que les Espagnols font de curieuses expériences capillaires. Alors que les filles ont souvent des coupes courtes déstructurées, les mecs portent volontier la crête et/ou la nuque longue. Parfois, une ou plusieurs dread locks viennent appuyer ce style.

Sur les trottoirs ont peut aussi observer des femmes d'une cinquantaine d'années qui baladent leur mère en les tenant par le bras.

lundi 9 août 2010

02.08.2010


Extraits de mon journal de bord.

Elody, Perrina, Barcelona :

02.08.2010, 9h, Toulouse.

Nous sommes des boulets : nous avons attendu le bus et réalisé à la dernière minute qu'il fallait s'enregistrer à l'accueil. Ici, le temps est gris mais nous lisons "Psychologies" contenant de nombreux tests.

16h:

Toujours dans le bus et pas arrivées. Il a plu averse tout à l'heure, nous fanstasmions sur la plage...

Le chauffeur n'a fait un arrêt qu'à 14h pour manger et finalement pisser à Figueres (en plus c'était 50cts).

23h:

Après 8h de route nous sommes finalement arrivées à la gare de Barcelone Sants. Non loin de là se trouvait un hôtel où Perrine avait séjourné lors de son précédent passage à Barcelone. Nous avons pris le métro. Si les rames sont climatisées, les couloirs sont moites et paraissent interminables. Nous avons trouvé sans mal l'auberge de jeunesse qui est vraiment à deux pas de la casa Batlo. La porte était immense et l'escalier en colimaçon. Après notre installation et une douche, nous sommes parties à la conquête de la ville.

Nous avons marché sur les Ramblas en passant par la place de Catalunya. Les façades sont très belles, avec du caractère. Les taxis, les sirènes, les rues larges, les feux tricolores peints en jaune ont un petit air new-yorkais.
Sur les Ramblas, à 19h30, fleuristes, animaleries et magasins de babioles étaient encore ouverts. Et les automates ainsi que les dealers étaient aussi fidèles au poste.

Nous nous sommes aventurées dans une ruelle et avons débouché place St Augustini. On a pris un coca en terrasse tout en sélectionnant un resto dans la gamme "bon marché du routard". Nous y sommes allées en passant par des rues étroites où des gens conduisaient des vélibs barcelonais : je les aime bien, ils sont rouges avec un guidon haut à la Harley Davidson.

Arrivées devant le resto, il faisait très classe mais les prix étaient très abordables. C'était gras mais pas trop mal et le cadre était agréable. Une fois la pluie calmée, nous sommes rentrées.

A l'auberge il y a beaucoup de Français. Un Japonais doit être malade; il est toujours au lit.

La fiesta, ce ne sera pas pour ce soir, nous avons besoin de récupérer.

Minuit:

Le Japonais de la chambre 503 s'est avéré être Canadien. Il a de la fièvre. Perrine lui a donné des médicaments. Il faut bien être solidaires...